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SAMEDI 28 • 15h au CAPC - musée d'art contemporain
TOM CHOMONT
cinéaste expérimental new-yorkais

CARTE BLANCHE à MONOQUINI (Association pour la diffusion des arts sonores et visuels)

Hommage au cinéaste Tom Chomont, figure singulière de l’underground new-yorkais, au travers de trois films courts réalisés par lui-même et un sublime long métrage de Mike Hoolboom.
Séance présentée par Bertrand Grimault


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Tom

Mike Hoolboom, Canada/USA, 2002, vidéo, 75’
« Tom Chomont, photographe et cinéaste, est une des figures singulières de l’underground new-yorkais depuis la fin des années 1960. Et c’est à un autre cinéaste prolixe et farouchement indépendant, Mike Hoolboom, que l’on doit le portraitémouvant de cet artiste qui lutte à la fois contre le sida et la maladie de Parkinson. Tom restitue le crépuscule d’une vie mais n’est pas un requiem – plutôt un film de l’apesanteur qui flotte entre les strates multiples d’images fantômes. Une foule d’images d’archives sur la ville de New York, en perpétuel mouvement, sert de toile de fond au récit que Tom Chomont fait mezza voce de sa vie, son enfance, sa relation avec son frère et aussi premier amant, de l’amour et de son rapport au fétichisme SM, de la perte, de l’obscurité et de la lumière qui émanent de toute chose et dont ses films de rêverie homo-érotique sont la trace. Film-monde, film hybride, documentaire expérimental, journal filmé… Tom échappe à une définition et s’affranchit des règles narratives pour offrir une expérience cinématique peu commune. » (B. G.)

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Jabbok

Tom Chomont, USA, 1967, 16mm, n&b, 4’
Près des piscines du Jabbok ; Jacob a-t-il lutté jusqu’à l’aube dans un lieu nommé Deniel ? « Avec Tom Chomont, on entre dans le territoire de l’évanescence, de l’allusion et de la fusion des images entre elles, comme ce peut être le cas lorsqu’on tente de se remémorer l’aimé dans la rêverie. » (Yann Beauvais)

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Oblivion
Tom Chomont, USA, 1969, 16mm, 6’
« Oblivion mélange avec succès des éléments des modes poétiques et quotidiens. Dans ce processus, Tom Chomont a créé l’un des quelques films vraiment érotiques du cinéma. » (J. J. Murphy)

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Razor Head

Tom Chomont, USA, 1967, 16mm, n&b, 4’
Razor Head ou le rite du rasage comme pratique érotique. Le garçon rasé a un jeune homme brandissant un glaive tatoué sur le corps. Le traitement de l’image souligne « l’importance de la mise en scène dans le fantasme et dans le rêve éveillé».