We Want Roses Too (Nous voulons tout ! sans oublier les roses) 
Alina Marazzi 
Italie, 2007, 35 mm, 1h24, vostf 
                    
                    « La réalisatrice a choisi de nous conter une fraction
                      décisive de l’histoire, celle du féminisme des années
                      60-70. Nous suivons les récits de trois femmes,
                      Anita, Teresa et Valentina, trois périodes diverses,
                      trois expériences singulières qui traversent cette
                      période à la recherche du corps et de la sexualité,
                      dans l’expérience tragique de l’avortement clandestin
                      et par le renversement de la société patriarcale.
                      C’est avec un langage kaléidoscopique que se chevauchent
                      ces fragments de vies, de visages, de phrases,
                      portées à la vie grâce à des archives, films et
                      photographies, mais aussi des bandes dessinées et
                      romans-photos, films de famille et dessins animés.
                      Plus qu’un documentaire classique, on se rapproche ici de l’art vidéo, original et inédit
                      dans son style narratif. Ne prétendant pas refléter une vérité historique, il tresse poétiquement
                      une multitude de possibilités, d’interprétations différentes, de voix superposées
                      et cousues entre elles avec un fil invisible. C’est le pari du film, de ne pas être une vérité
                      à communiquer mais une invitation au dialogue. 
                      
                    Le film entend en effet dialoguer avec les générations précédentes et les suivantes, évoquant
                      la fragilité des conquêtes, des droits, de la libération, que nous considérons trop
                      souvent acquis. Mais le sont-ils ?
                      Et ils sont nombreux – non seulement des femmes – à ne pas savoir d’où vient leur propre
                      liberté. Celle de décider d’avoir un enfant ou pas, d’avoir une histoire d’amour ou pas,
                      de décider comment et avec qui l’avoir. » (d’après un article critique de Filippo Del Lucchese                      © JGCinema).
                      
                      Suivi d’une discussion en présence de Monique Nicolas, militante du Planning familial,
                      au moment où l’État menace de réduire les crédits pour l’information, l’accueil, l’écoute
                  et l’éducation à la sexualité !