ARCHIVES

2008

Dans le cadre du Ladyfest, Cinémarges prèsente :
le dimanche 13 avril à  l'Espace 29 http://www.ladyfestbordeaux.org/

Rise Above : The Tribe 8 Documentary
(Tracy Flannigan, Etat-Unis, 2003, 80 min, vidéo, VOSTF)
Un documentaire explosif sur le groupe punk rock féministe et lesbien, les TRIBE 8. Au delà des extraits de leurs concerts provocateurs, les interview abordent plus largement la question de la place des femmes dans la musique, dans la société, la transgression des genres et la sexualité.
www.riseabovethetribe8documentary.com

 

JOURNEE INTERNATIONALE DES LUTTES DE FEMMES
20h30 À L'AUTRE CINÉMA à Bayonne


Cinémarges et le collectif contre les violences sexistes rendent hommage aux luttes des femmes à l'occasion du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir, en 3 films :
- Comme un poisson sans bicyclette (Anaïs Prosaïc, France, 24')
- S.C.U.M. Manifesto (C. Roussopoulos & D. Seyrig, 1976, France, 27')
- Simone de Beauvoir, une féministe (Delphine Camolli, France, 15')

Contacts :
-L'autre cinéma - 3, quai de l'Amiral Sala - BAYONNE -05 59 55 52 98
-Le Collectif : collectifcontrelesviolencessexistes@yahoo.fr http://8marsbayonne.blogspot.com/

2007


Longtemps critique d'art au journal Libération et ancienne rédactrice en chef de Beaux-Arts Magazine, auteure de nombreux catalogues et d'articles, Elisabeth Lebovici est historienne d'art. Elle a beaucoup publié sur l'art contemporain et sur les femmes artistes, et elle a dirigé des ouvrages sur des thèmes de société comme l'intime (1998-2004).

Catherine Gonnard, journaliste et essayiste, travaille sur les images à l'Institut national de l'audiovisuel. elle a constitué les archives de l'Union des femmes peintres et sculpteurs (1881-1994) et possède une exceptionnelle documentation sur les femmes artistes, notamment entre 1900 et 1950.


Claude Cahun

Annette Messager

RENCONTRE avec ELISABETH LEBOVICI et CATHERINE GONNARD
" FEMMES ARTISTES / ARTISTES FEMMES :
PARIS, DE 1880 A NOS JOURS "

samedi 22 septembre à 18h30
à la librairie La Machine à Lire - Bordeaux
animée par Jeanne Queheillard (professeur aux Beaux-Arts de Bordeaux)

"Le XXe siècle est le temps où les femmes prennent leur place dans l'histoire de l'art. Pour nombre d'entre elles, nées en France ou arrivant depuis le nord de l'Europe, la Russie ou l'Amérique, cette histoire collective commence à Paris. Ce n'est qu'à la toute fin du XIXe siècle que l'École des beaux-arts, les académies, les ateliers leur sont ouverts. La ville, avec ses cafés, ses théâtres, ses cabarets, va longtemps rester un territoire masculin, qu'il leur faudra conquérir pour y "flâner" en toute liberté et sortir du cadre confiné de l'univers domestique. Siècle de lutte, d'émancipation, d'indépendance, de création, de revendication, le XXe siècle est aussi pour les femmes un siècle d'art. S'il existe des ouvrages sur l'histoire des luttes politiques et sociales des femmes, les histoires générales de l'art du XXe siècle ne les intègrent que timidement, fréquemment dans un chapitre séparé. Quant aux ouvrages qui traitent de l'art au féminin, souvent militants, ils se limitent à évoquer quelques personnalités remarquables ou prennent la forme d'un dictionnaire. Cette étude se veut à la fois chronologique et thématique. Elle regroupe les artistes plus connues (de Sonia Delaunay à Sophie Taeuber, de Meret Oppenheim à Germaine Richier, d'Aurélie Nemours à Vieira da Silva, d'Annette Messager à Valerie Mréjen) et les oubliées, celles qui sont déjà "revenues" sur la scène artistique comme Claude Cahun, celles que cet ouvrage permet de faire connaître, comme Marie Vassilieff ou Marlow Moss; sans compter les artistes d'aujourd'hui, présentes non seulement sur la scène française, mais dans le monde global de l'art. Des encadrés biographiques, des citations et des entretiens réalisés par les auteures viennent compléter ce panorama des artistes et des œuvres. Quelle est la place des femmes artistes dans le fameux "modèle républicain" français, universaliste? Comment les femmes ont-elles intégré la profession d'artiste? Et, réciproquement quelles transformations affectent la théorie esthétique lorsqu'on intègre la donnée du genre dans l'évolution des formes? Certaines questions relèvent de l'histoire de l'art, mais beaucoup sont inséparables des luttes des femmes pour leur émancipation. Jusqu'aux premières années du XXIe siècle, le chemin parcouru par ces femmes n'est pas seulement balisé de révolutions esthétiques."


Dana Wyse
SOIREE GIRRLZ ROCK YOU
organisée par e-girrlz

3 CONCERTS
Anatomie Bousculaire
/ Nelly Olson
/ Room 16
+ projections de Cinémarges

vendredi 29 juin 20h au Son'art [+]
 

Alain Brassart est docteur en études cinématographiques, Chargé de cours à l'Université de Lille3, rédacteur à Tausend Augen , CinémAction et au Monde Diplomatique . Il est l'auteur de l'ouvrage Les Jeunes premiers dans le cinéma français des années soixante (éditions du Cerf, 2004), et a collaboré à l'ouvrage collectif Nouvelles approches des hommes et du masculin (Presses Universitaires de Toulouse-Le Mirail, 2000), ainsi qu'au Dictionnaire du cinéma populaire français (Nouveau monde, 2004). Ses recherches portent sur les questions de genre à l'écran.

Dans le cadre des ECRIVAINS FONT LEUR CINEMA, organisé par le Jean Vigo :

RENCONTRE AVEC ALAIN BRASSART auteur de
"L'HOMOSEXUALITE DANS LE CINEMA FRANCAIS"
animée par Eleonore Drexel de Cinémarges
vendredi 16 mars à la librairie Mollat

Jusque dans les années 1950, l'homosexuel est peu représenté en France. Il faudra attendre la fin de la décennie suivante et l'émergence des mouvements de libération gays pour qu'apparaissent des personnages homosexuels au cinéma, souvent représentés sous les traits d'une caricature féminine, comme dans La Cage aux folles (E. Molinaro, 1976).

A partir des années 1980, l'assouplissement des mœurs permet à des réalisateurs gays de porter à l'écran leurs réflexions sur leur place dans la société et de développer une esthétique singulière. L'Homme blessé (P. Chéreau, 1980), largement inspiré de l'univers de Jean Genet, annonce un « cinéma d'auteur » qui va mettre en scène une « homosexualité noire » - de J'embrasse pas (A. Téchiné, 1991) à Wild Side (S. Lifshitz, 2004) - alors que le « cinéma populaire », à l'instar de Pédale douce (G. Aghion, 1996) ou de Chouchou (M. Allouache, 2002) ne cesse de réutiliser le stéréotype de la « folle ».

Cet essai a pour ambition d'analyser l'esthétique des représentations cinématographiques des homosexuel (le) s dans les films français, et de décrypter l'imaginaire collectif de la société française. Mais cette approche ne se limite pas au thème de l'homosexualité et prend en compte les rapports sociaux et la (dé) construction de l'identité masculine.

2006

avant-première cinémarges :

OUBLIER CHEYENNE

(Valérie Minetto, France, 2005, 35mm, 90', fiction)
en présence de la réalisatrice et de la scénariste

17 mars à 20h30 au cinéma Utopia à Bordeaux

Cheyenne, jeune journaliste en fin de droits, décide de quitter Paris pour mener une vie marginale à la campagne.
Elle laisse derrière elle la femme qu'elle aime, Sonia, prof de physique-chimie dans un lycée parisien, qui fait tout ce qu'elle peut pour l'oublier… Mais ça n'est pas si facile.

Comment concilier ce qu'on veut et ce qu'on peut ? Ce qu'on pense et ce qu'on fait ? Celle qu'on aime et ce qu'on refuse ? Oublier Cheyenne est une fable contemporaine sur la nouvelle précarité, le besoin de changer les choses, et la puissance de l'amour.

Focus films de femmes

1#
samedi 4 mars 2006 à 15h
à la Bibliothèque de BORDEAUX Mériadeck [entrée libre]
Projection de deux films inédits mettant en perspective deux générations de femmes, tel un regard optimiste sur l'actualité de la pensée féministe et sur
sa nécessaire et possible transmission.

Le féminisme pour les nuls (Sara S'Jegers, Belgique, 2005, vidéo, vostf, 17')
Une chambre à elle : Entretiens avec Benoîte Groult
(Anne Lenfant, France, 2005, vidéo, 30') en présence de la réalisatrice

2# mardi 7 mars à 20h
au cinéma Le Royal à BIARRITZ
En partenariat et en présence des associations féministes basques.
Projection d'un film inédit portant un regard singulier sur l'actualité de
la pensée féministe et d'un film rare et saisissant sur l'implication
des femmes dans la lutte contre le fascisme.

Une chambre à elle : Entretiens avec Benoîte Groult
(Anne Lenfant, France, 2005, vidéo, 30')
La Marche des Femmes à Hendaye
(Carole Roussopoulos et Iona Wieder, France, 1975, 28')

Le féminisme pour les nuls
(Sara S'Jegers, Belgique, 2005, vidéo, vostf, 17')

Comment, pour qui, pourquoi le féminisme en 2005 ?
Des dizaines de jeunes femmes, venues de Belgique, des Pays-Bas
ou de France, exposent leur conception d'un féminisme moderne et bien vivant.

[ samedi 4 mars à 15h à la Bibliothèque de Bordeaux Mériadeck ]
Une chambre à elle : Entretiens avec Benoîte Groult
(Anne Lenfant, France, 2005, vidéo, 30')

Ni redite de ses livres, ni portrait biographique, ce documentaire rend vivante et accessible la parole, et par là-même la pensée féministe, d'une écrivaine de 85ans. Benoîte Groult, dont les romans, les essais et les biographies ont marqué des milliers de lecteurs et lectrices (Journal à quatre mains, Ainsi soit-elle, Histoire d'une évasion…), n'a en effet rien perdu de son humour et de sa franchise et l'actualité de ses idées mérite une nouvelle écoute. Acte de transmission plus encore que travail de mémoire, sans voix off ni musique pour mieux redonner corpsà sa parole le film s'approche au plus près d'une pensée constituée, mais toujours en mouvement grâce à ses révoltes renouvelées.
[ samedi 4 mars à 15h à la Bibliothèque de Bordeaux Mériadeck, en présence de la réalisatrice

+ mardi 7 mars à 20h au Royal à Biarritz ]


DVD en vente sur www.hors-champ.net
La Marche des Femmes à Hendaye
(Carole Roussopoulos et Iona Wieder, France, 1975, 28')
Le 5 octobre 1975, un millier de femmes venant de toute la France se rassemblent à Hendaye pour manifester contre les exécutions de cinq militants basques par le régime franquiste.
Des espagnoles exilées parlent de leurs conditions de vie en France et en particulier des rapports entre hommes et femmes. La marche vers la frontière se déroule dans une émotion accentuée par la beauté des chants des femmes basques. Dans le cortège, les banderoles en disent long :
" Imposons la vie ", " Le machisme fait le lit du fascisme ", " Femmes en lutte contre l'oppression et la répression ". L'une d'elle prend le micro : " La lutte des femmes n'est pas isolée des autres luttes.
Nous qui nous battons pour construire un monde différent où les hommes, les femmes, les enfants seront libérés de l'oppression, nous appelons toutes les femmes à lutter aujourd'hui pour que ces cessent les crimes franquistes ".
[ mardi 7 mars à 20h au cinéma Le Royal à Biarritz ]