Peuplé de créatures ambivalentes et vénéneuses, le cinéma fantastique a toujours
                    flirté avec les sexualités marginales et le kitsch.
                    Ainsi, Deneuve et Seyrig, héroïnes glamour, incarnent deux personnages de vampires
                    lesbiennes devenu culte dans 
Les Prédateurs et 
Les Lèvres rouges.
                    
                    Quant à la métaphore du zombie gay dans 
Otto, c’est un message fort, évoquant le
                  sida et la mise au ban des personnes différentes, mais aussi un prétexte jubilatoire à fusionner deux genres cinématographiques, le fantastique et le porno.