Peuplé de créatures ambivalentes et vénéneuses, le cinéma fantastique a toujours flirté avec les sexualités marginales et le kitsch.
Ainsi, Deneuve et Seyrig, héroïnes glamour, incarnent deux personnages de vampires lesbiennes devenu culte dans Les Prédateurs et Les Lèvres rouges.
Quant à la métaphore du zombie gay dans Otto, c’est un message fort, évoquant le sida et la mise au ban des personnes différentes, mais aussi un prétexte jubilatoire à fusionner deux genres cinématographiques, le fantastique et le porno.








JEUDI 30 AVRIL • 22h30
SAMEDI 2 MAI • 12h10
au cinéma UTOPIA

Les Prédateurs
Tony Scott
GB, 1983, 35 mm, 1h40, vostf


Miriam (Catherine Deneuve), vampire immortelle et éternellement jeune, vit à New York avec John (David Bowie) son compagnon depuis 300 ans… Mais celui-ci est subitement victime d’un vieillissement accéléré. Pour tenter de le sauver, Miriam approche Sarah (Susan Sarandon), médecin spécialisée dans les mécanismes du vieillissement sur laquelle elle va jeter son dévolu.

La qualité majeure des Prédateurs vient de son casting impérial. Il a le chic et le glamour de Deneuve en Saint Laurent, l’attrait gothique d’un Bowie et la sensualité ambiguë de Sarandon (héroïne de Thelma et Louise).

Ne ratez pas la ressortie – en copie neuve ! – de ce film culte du cinéma fantastique, devenu une référence pour les communautés gay, lesbienne, rock et gothique.